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Que pouvez-vous faire avec les Ressources éducatives libres ?

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Que pouvez-vous faire avec les ressources éducatives libres ? Quels sont vos droits lorsque vous trouvez une REL qui vous convient ? Libre signifie-t-il que vous pouvez tout faire sans payer ? Je vous propose d’explorer les 5 R ou les cinq usages possibles des REL.

Nous avons déjà parlé des Ressources éducatives libres dans cet article et nous distribuons une REL par jour avec notre Calendrier de l’Avent.

Mais, souvent, les personnes ne savent pas trop comment utiliser ces REL. Ou, elles s’imaginent que, parce que ces ressources sont libres, elles peuvent en faire ce qu’elles veulent.

Or, ce n’est pas le cas.

Quels sont les usages des Ressources éducatives libres ?

Les concepteurs des Ressources éducatives libres ont défini cinq usages bien précis, symbolisés par l’initiale R :

Que pouvez-vous faire avec des Ressources éducatives libres
  • Retenir : ici, il faut l’entendre au sens de “posséder”, de contrôler la ressource. C’est-à-dire que vous pouvez la conserver sur un disque dur ou dans le Cloud ou encore l’imprimer pour en garder une copie papier.
  • Réviser : vous pouvez éditer le document (en corriger les fautes d’orthographe ou de syntaxe, par exemple ; ou bien encore, traduire le document dans une autre langue).
  • Remixer : exactement comme les DJ qui remixent les chansons populaires, vous pouvez ajouter des éléments à votre support (de nouvelles images, une bande sonore originale, une mise en page différente).
  • Réutiliser : cela signifie que vous pouvez exploiter ce document en en faisant une présentation en classe ou en le publiant sur le blog de l’école.
  • Redistribuer : vous pouvez partager vos ressources éducatives libres avec votre public, via e-mail, votre site Web ou sur des supports (page imprimée, clé USB, etc.).

Vous pouvez aussi trouver des ressources éducatives libres dans des répertoires ou via un moteur de recherche spécialisé comme Openverse, fruit d’une collaboration entre la fondation Creative Commons et Automattic, la société qui gère WordPress.

Attention : il n’est pas possible de faire tout cela avec toutes les ressources éducatives libres. Votre autorisation de remixer, réutiliser ou redistribuer, gratuitement ou non, dépend de la licence selon laquelle votre ressource éducative libre a été distribuée.

Nous explorerons ces licences Creative Commons dans un prochain article.

Vous pouvez télécharger cette infographie au format PDF.

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Licences Creative Commons : définition et comment les reconnaître

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Que sont les licences Creative Commons ? Comment les reconnaître pour bien utiliser les Ressources éducatives libres ? C’est l’objet de cet article.

J’ai déjà parlé des Ressources éducatives libres et de ce que vous pouvez en faire. Ces REL sont souvent publiées sous Licences Creative Commons.

Mais comment les reconnaître ? Comment savoir les droits qui y sont attachés ? Et par conséquent, quelles sont les limitations dans l’usage que vous pouvez en faire ?

Licences Creative Commons : des limites volontaires au droit d’auteur

En principe — et contrairement à ce que croient de nombreuses personnes — tout ce qui est publié sur le Web et Internet est soumis à des droits d’auteur.

Cela signifie que vous devriez obtenir l’autorisation de l’auteur pour chaque ressource que vous souhaitez posséder, modifier, utiliser ou redistribuer. Pour pallier cette difficulté, certains auteurs renoncent à une partie de leurs droits.

Deux dimensions des droits d’auteur

Les droits d’auteur se composent de deux volets :

  • les droits financiers
  • les droits moraux

Les droits financiers

Les droits financiers constituent la rémunération des auteurs. En Europe, c’est la Directive sur le droit d’auteur dans le marché unique numérique qui régit les droits numériques. Cette directive date de 2019.

En utilisant des licences Creative Commons, les auteurs renoncent à certains droits financiers. Nous verrons plus en détail dans la suite de cet article comment cela fonctionne.

Les droits moraux

Les droits moraux sont imprescriptibles. Si les auteurs peuvent renoncer à leurs droits financiers, ils ne peuvent renoncer à ces droits moraux. Ces droits permettent à l’auteur de s’opposer à une publication qui ne correspondrait pas à ses valeurs, par exemple. C’est mon cas : je me suis opposé à la reproduction d’un de mes textes par un site d’extrême-droite. Ce peut être aussi parce que l’œuvre modifiée porte préjudice à l’auteur (certaines images de bandes dessinées détournées à des fins pornographiques, par exemple.

L’exception scolaire

Beaucoup d’enseignants croient que leur profession les protège automatiquement contre une atteinte aux droits d’auteurs. C’est malheureusement faux.

En réalité, les enseignants peuvent :

  • utiliser des extraits d’œuvre et non pas son intégralité (une page de BD mais pas l’album entier)
  • en citant le nom de l’auteur
  • exclusivement à des fins pédagogiques
  • dans l’enceinte de l’école

Autrement dit, je pourrais, en tant qu’enseignant, utiliser une page d’un album des Schtroumpfs pour un exercice de français, par exemple. Mais, je devrais citer le nom de Peyo sur ma copie.

Mais, je ne pourrais pas utiliser cet extrait sur le blog de l’école.

Une école belge avec laquelle j’ai eu le plaisir de travailler a publié sur son site la photo d’un joueur de football, ancien élève de l’institution devenu célèbre. Elle a eu la désagréable surprise de se voir facturer 2.500 € par l’agent du footballeur… Finalement, tout ce petit monde a réglé l’affaire à l’amiable, mais il n’est pas dit que vous aurez la même chance… Prudence, donc.

Quelles sont ces licences Creative Commons ?

Creative Commons, c’est d’abord une fondation américaine. Elle promeut les Ressources éducatives libres. Et, pour aider les auteurs qui souhaitent renoncer à leurs droits sur leurs œuvres, elle a créé une série de licences Creative Commons qui facilite l’utilisation de ces ressources.

7 types de licences Creative Commons

Quels sont les types de licences Creative Commons qui existent ? Et surtout, comment les reconnaître ?

C’est relativement facile de les reconnaître, avec un peu d’habitude, car chacune de ces licences possède son symbole propre. L’infographie ci-dessous illustre chacun de ces symboles.

Licences Creative Commons : comment les reconnaître et bien les utiliser. Infographie publiée sous Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les mêmes conditions

1 Domaine public : c’est la plus libre des licences Creative Commons. En Europe, 70 ans après le décès d’un auteur, son œuvre tombe dans le domaine public. Chaque année, des œuvres littéraires ou plastiques deviennent libres de droits (attention : des droits financiers exclusivement. Les ayants droits d’un auteur peuvent toujours contester l’utilisation d’une œuvre parce qu’elle contrevient aux intentions de l’auteur originel ou pour des motifs de bonnes vies et mœurs, par exemple. C’est le cas des ayants droits de Conan Doyle qui ont déposé plainte contre les auteurs de la série Enola Holmes, diffusée sur Netflix. Ils arguaient du fait que l’auteur n’a pas créé ce personnage dans l’œuvre originale. Ils ont été déboutés par le tribunal. Par contre, les héritiers d’Hergé ont fait interdire des dizaines d’œuvres dérivées et obtenu des compensations des “fraudeurs”).

2 Attribution : il vous suffit de mentionner le nom de l’auteur et d’ajouter un lien vers l’œuvre originale. Pour le reste, vous êtes libre de posséder, éditer, modifier, utiliser et redistribuer la ressource, et même la revendre sans devoir quoi que ce soit à l’auteur original.

3 Attribution et partage dans les mêmes conditions : vous devez toujours mentionner le nom de l’auteur et ajouter un lien vers l’œuvre originale, mais vous devez, en outre, partager dans les mêmes conditions, c’est-à-dire que vous devez la partager de la même façon. C’est le type de licences Creative Commons que nous utilisons pour partager nos propres ressources éducatives libres.

4 Attribution – Pas d’usage commercial : vous pouvez, tout en citant l’auteur et en renvoyant vers l’œuvre originale, posséder, modifier et réutiliser votre ressource, mais pas la vendre ou en faire un autre usage commercial. Par contre, si vous utilisez une infographie distribuée dans ces conditions dans un cours que vous vendez, on ne pourra pas vous attaquer, selon le principe De minima Lex non curat : la loi ne s’occupe pas des détails. Par contre, si tout votre cours est constitué de ressources distribuées avec cette licence, vous vous exposez à des poursuites.

5 Attribution – Pas d’usage commercial – Partage dans les mêmes conditions : vous pouvez évidemment posséder, modifier, réutiliser et redistribuer votre ressource dans les mêmes conditions que l’original, mais ne pas en tirer de bénéfice commercial.

6 Attribution – Pas de dérivés : vous pouvez tout faire avec cette licence, sauf modifier votre ressource. C’est souvent le cas de vidéos pédagogiques ou autres.

7 Attribution – Pas de dérivés – Pas d’usage commercial : c’est la licence la plus restrictive de toutes les licences Creative Commons. Elle vous impose de citer l’auteur, bien entendu, mais surtout, elle vous interdit de modifier et de tirer un bénéfice commercial de votre ressource. Il y a des discussions en interne à la Fondation Creative Commons pour supprimer cette licence jugée trop restrictive.

ATTENTION :

  • à part la licence Domaine public, toutes les autres vous astreignent à l’attribution. C’est une des nouveautés des licences Creative Commons International 4.0. N’oubliez donc pas de mentionner l’auteur et d’ajouter un lien vers la ressource originale.
  • toutes ces licences sont irrévocables : réfléchissez bien au type de licence que vous souhaitez utiliser, car vous ne pourrez plus revenir en arrière.

Vous pouvez télécharger gratuitement notre infographie au format PDF et sous licence Attribution – Partage dans les mêmes conditions.

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Les quatre éléments du jeu

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Quels sont les quatre éléments du jeu ?

Vous souhaitez créer un jeu ? Qu’il s’agisse d’un jeu de plateau ou d’une version numériques (serious game ou escape game) certains éléments du jeu sont similaires.

Les voici résumés dans une carte mentale XMind que vous pouvez télécharger gratuitement.

Les quatre éléments du jeu
Les quatre éléments du jeu

Cette carte gratuite est distribuée au format XMind.

Si vous ne disposez pas de ce logiciel, vous pouvez en télécharger une version gratuite ici.

Vous souhaitez en savoir plus sur le jeu en pédagogie ? Découvrez ce livre.

Vous avez apprécié cette ressource gratuite ? Découvrez-en d’autres sur notre page dédiée.

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Le plan d’action pour ancrer votre formation dans la pratique

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Pourquoi un plan d’action ? C’est une méthode que j’implante de plus en plus systématiquement dans mes formations. Une méthode efficace pour aider vos apprenants à ancrer leurs nouvelles compétences dans leur pratique professionnelle.

Trop nombreux sont les apprenants qui, dès qu’ils quittent une formation, n’y reviennent jamais. Ils oublient donc rapidement ce qu’ils ont appris. Et, logiquement, ne le mettent jamais en pratique dans leur vie professionnelle.

Que de temps et d’argent perdu pour les entreprises ! Et aussi pour les personnes qui ont fait l’effort d’apprendre, parfois pendant des semaines !

Je ne pense pas qu’il y ait un remède miracle contre ce fléau.

Par contre, il y a une solution pratique à mettre en œuvre. Et, bonne nouvelle, les nouvelles technologies peuvent nous aider non seulement à la mettre en place : mais aussi à en augmenter l’efficacité.

Il s’agit du plan d’action.

Pourquoi utiliser le plan d’action ?

Le plan d’action, pour moi, fait partie de ces étapes de réflexion sur ses apprentissages que l’on trouve, par exemple, dans le modèle de Gilly Salmon.

C’est la toute dernière étape de la formation : celle où les participants vont pouvoir anticiper leur retour à leur poste de travail. Une étape délicate pendant laquelle ils se font souvent happer :

  • par la routine
  • par le volume de travail
  • par les demandes des collègues
  • par les tâches qui ont pris du retard pendant la formation

Autant de raisons de ne pas appliquer les nouvelles connaissances et compétences acquises lors de la formation.

Et après trois mois, nous savons tous que les nouvelles notions sont perdues, oubliées à tout jamais.

Les faire réfléchir à ce qu’ils ont appris et comment ils vont implanter cela dans leur pratique, est déjà un premier pas.

Voici les étapes que je leur propose :

  • donner l’occasion aux participants de se fixer des objectifs, avec des dates limites ;
  • les faire réfléchir sur ce qui peut enrichir leur pratique.
  • Et enfin, fixer un rendez-vous pour un retour d’expérience.
Plan d'action et microlearning, un duo gagnant
Plan d’action et microlearning, un duo gagnant

Utiliser des technologies numériques pour un suivi efficace

Les technologies numériques offrent un appui non négligeable.

Fixer un rendez-vous dans une salle de classe trois mois après la fin d’une formation est tout à fait illusoire.

Par contre, programmer un rendez-vous via classe virtuelle ou sous forme de module de microlearning, permet de renouer le contact.

Vous pouvez aussi créer un document préformaté avec lequel les participants peuvent exprimer leurs objectifs, les dates limites et l’état de leur projet à un moment T.

Tout cela ne nécessite pas beaucoup d’effort, mais peut apporter une aide réelle à vos apprenants.

Et vous ? Avez-vous déjà utilisé le plan d’action ? Quels sont vos retours sur cette expérience ? N’hésitez pas à nous en faire part en commentaire 😉

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Parcours de Micro-learning : construisez le vôtre sur CN !

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Comment construire votre propre parcours de Micro-learning ? Avec notre cours 100 % en micro-learning, vous pouvez créer le vôtre pas à pas. Avec CourseNetworking, créez-le et distribuez-le gratuitement !

  • Vous avez entendu parler du micro-learning ?
  • Vous avez envie de construire le vôtre ?
  • Vous souhaitez le vendre et le distribuer rapidement ?
  • Vous ne savez pas trop par où commencer ?
  • Vous ne savez pas ce que ça peut vous coûter ?

Notre formation est faite pour vous !

Qu’est-ce qu’un parcours de Micro-learning ?

Le parcours de Micro-learning est une pédagogie qui se fonde sur différents principes :

  • des séquences très courtes et très ciblées
  • qui s’appuient sur les répétitions espacées
  • qui utilisent massivement le multimédia
  • consultable partout et tout le temps

Construisez votre parcours de Micro-learning à votre rythme

Notre formation, 100 % à distance, est elle-même structurée sous la forme de micro-apprentissage.

Des modules très courts :

  • très ciblés sur un concept à la fois
  • que vous pouvez suivre à votre rythme
  • que vous pouvez revoir autant de fois que nécessaire
  • très pratiques, qui vous permettront de créer votre propre parcours à votre rythme

Qu’est-ce que vous allez apprendre lors de cette formation ?

Cette formation va vous permettre :

  • de bien comprendre les principes du microlearning
  • de les appliquer dans votre propre parcours de micro-learning
  • de concevoir des objectifs pédagogiques pour satisfaire les besoins de vos apprenants
  • d’intégrer du multimédia dans votre formation : image, texte, vidéo, audio, visioconférence, commentaires, like, etc.
  • d’utiliser la gamification — badges, points, niveaux, barre de progression — pour stimuler la motivation de vos apprenants
  • de distribuer et vendre votre formation dès qu’elle est prête

Votre formateur tout au long de ce parcours

Marco Bertolini

Auteur de ce blog, je suis également formateur depuis 1989. Et, depuis une quinzaine d’années, je développe des dispositifs de formation en ligne, hybride et via le microlearning. J’ai formé des centaines de demandeurs d’emploi à la recherche d’un emploi ou à la création d’entreprise.

Je suis par ailleurs le co-auteur d’un livre sur le microlearning et le producteur-animateur du podcast Formation 3.0. Je suis enfin le co-fondateur des MOOC Dys et DIMPA, et l’un des contributeurs de l’application Bonjour France à destination des réfugiés ukrainiens.

Informations pratiques sur votre parcours de Micro-learning

Date de début de la formation :

Vous pourrez accéder à votre parcours de Micro-learning à partir du 27 décembre 2023 à 9 heures.

Montant de l’inscription

Le prix normal de cette formation est de 49 € TTC. Mais, si vous vous inscrivez avant le 1er janvier 2024, vous pourrez en profiter au prix exceptionnel de 39 € TTC.

Où se passe la formation ?

Sur la plateforme CourseNetworking. Vous pourrez créer un compte gratuit sur cette plateforme.

Ensuite, vous pourrez non seulement suivre votre formation, mais vous pourrez créer gratuitement votre propre parcours de Micro-learning. Et le vendre au prix que vous souhaitez.

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Trouver des images libres de droit gratuites

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Comment trouver des images libres de droit gratuites ? Je vous propose le premier article d’une série sur les moteurs de recherche spécialisés dans les ressources éducatives libres.

Nous avons déjà évoqué plusieurs fois les Ressources éducatives libres, ce qu’on peut en faire et aussi quelles sont les limitations imposées par les licences Creative Commons. Vous savez sûrement, si vous êtes un familier de ce blog, que nous proposons une série de Ressources éducatives libres réutilisables pour vos cours et formations. Et que nous vous en proposons régulièrement à travers notre lettre d’information et notre Calendrier de l’Avent.

Museo : Trouver des images libres de droit gratuites dans le domaine de l’art

Tout cela est sans doute très intéressant. Mais où et comment trouver ces Ressources éducatives libres ou REL ? Il existe plusieurs répertoires et moteurs de recherche spécialisés. Aujourd’hui, je vous propose d’explorer l’un d’entre eux. C’est un moteur que j’aime particulièrement : Museo. Ce moteur permet de trouver des images libres de droit gratuites dans le domaine de l’art.

Mais l’art entendu de manière très large. Par exemple, voici une illustration tirée d’un disque de Jacques Brel, très célèbre – Ne me quitte pas — réalisée par Nuno de Campos, en 2001 :

Ne me quitte pas — chanson de Jacques Brel — illustration de Nino de Campos

Cette image provient du Musée de l’Art de Harvard, un des musées associés à ce projet qui rassemble quelques-unes des meilleures institutions muséales au monde : l’Art Institute de Chicago ; le Rijkmuseum d’Amsterdam ; le Minneapolis Institute of Art ; le Cleveland Museum of Art ; et enfin la New York Library Digital Collection.

De nouvelles institutions devraient bientôt se joindre à cette liste déjà impressionnante.

L’origine de ces ressources — collections de musées et de bibliothèque publique de renommée internationale — explique pourquoi Museo est bien plus qu’une simple moteur de recherche spécialisé dans les images gratuites d’œuvres d’art.

Museo – bien plus qu’un simple moteur de recherche

Museo vous permet de trouver des reproductions d’œuvres d’art gratuites, et ce n’est déjà pas si mal. Mais, en réalité, il vous offre beaucoup plus.

Car non seulement vous pouvez trouver des images libres de droits gratuites, mais elles sont souvent très bien contextualisées.

Trouver des images libres de droit gratuites dans le domaine de l'art i Beata Beatrix, portrait d'Elisabeth Siddal par Dante Gabriel Rossetti

Par exemple, une recherche sur Elizabeth Siddal, l’égérie des peintres préraphaélites, et, en particulier, de Dante Gabriel Rossetti dévoile bien plus que le simple modèle de peintures romantiques. Elle est une poétesse et une artiste-peintre à part entière, dont l’œuvre personnelle n’a que peu à voir avec l’image éthérée, mariale, entre sacralisation et sexualisation offerte par la Beata Beatrix de son compagnon. Rappelons que celui-ci, huit ans après sa mort, a fait exhumer son cadavre pour récupérer un recueil de poèmes enterré avec elle. Événement qui aurait inspiré Bram Stoker pour le célèbre épisode de la découverte du corps intact d’une femme vampire dans The Growing Gold, une des nouvelles du recueil Dracula’s guest.

Museo propose bien d’autres trésors, comme ce bronze antique, dont l’article suit l’évolution à la trace, depuis sa découverte jusqu’aux ultimes recherches scientifiques sur sa longévité. Il s’agit d’une rare statue grecque de Dyonisos (la plupart de celles qui nous sont parvenues sont des copies romaines de qualités diverses).

L’article permet de découvrir une foule de détails sur l’histoire de cette œuvre unique, sur son histoire. Sur sa structure interne, qui a fait l’objet de réparations à plusieurs époques. Des ajouts de métal provenant d’autres objets, parfois d’origine très éloignée, pour réparer les dommages sur la surface. Et aussi, comment le sculpteur n’a pas fondu l’objet en un seul bloc, mais, au contraire, a assemblé les membres et la tête en plusieurs phases.

Museo, un moteur de recherche pour trouver des images libres de droit gratuites, mais aussi pour explorer, à la manière d’un détective du passé, les éléments qui constituent les œuvres et leur histoire souvent passionnante.

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Storytelling visuel : des ressources photo haute définition gratuites

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Le storytelling visuel, l’art de raconter en images

Le storytelling, c’est l’art de raconter des histoires pour susciter plus d’engagement de la part de votre public.

Le storytelling visuel, c’est l’art de raconter ces mêmes histoires à l’aide d’images.  Auxquelles vous pouvez ajouter du texte, bien entendu.

 Enfin, le storytelling digital, c’est l’art de raconter ces mêmes histoires tout en tirant parti de toutes les ressources numériques :

  • texte
  • images
  • vidéo
  • son
  • cartographie
  • etc.

Mais les ressources de bonne qualité ne sont pas faciles à trouver et peuvent facilement grèver votre portefeuille.  Voici donc une liste non-exhaustive de ressources images et photos de très haute qualité artistique, de haute résolution et téléchargeables gratuitement.

Photos gratuites haute résolution

Unsplash

Unsplash est une magnifique collection de photos de haute résolution et souvent de qualité artistique exceptionnelle.

Unsplash : collection de photos professionnelles de haute résolution et qualité graphique exceptionnelle

Les photos, téléchargeables gratuitement, sont publiés sous licence Creative Commons : les auteurs ont donc renoncé à tout droit sur leurs œuvres et vous pouvez les utiliser comme bon vous semble y compris pour des actions commerciales.

Une exellente base pour votre storytelling digital.

Lien : Unsplash.

Gratisography

Gratisography est une collection créée par l’artiste Ryan McGuyre.

Gratisography : une collection de photos de Ryan McGuyre pour votre storytelling visuel

Gratisography ressemble à son créateur : souvent drôle, pleine d’esprit et de goût de la parodie, mais parfois aussi sensible et très esthétique.

Ici aussi, tout est absolument libre de droits, y compris pour un usage commercial.

Lien : Gratisography.

Little Visuals

Little Visuals est une collection rassemblée par un jeune photographe décédé à l’âge de 26 ans d’un malaise cardiaque.  La famille maintient le site actif en sa mémoire.

Little Visuals une banque d'images gratuites d'un jeune photographe extrêmement doué pour le storytelling visuel


Les thèmes varient de la photo de paysage à la microphotographie.  Les photos sont gratuites et libres de droit, mais vous pouvez effectuer une donation pour une action de lutte contre le syndrome de mort subite chez l’adulte. Les images de très hautes qualité conviennent parfaitement pour un storytelling visuel très riche.

Lien : Little Visuals.

Picjumbo

Picjumbo, comme son nom l’indique est une énorme banque d’images, gratuites et libres de droits.

Picjumbo propose également un abonnement de type premium au prix de 6$ par mois.  Moyennant cette modeste contribution, vous recevrez des images inédites dans votre boîte mail chaque mois.

Certaines photos de cette banque d’images conviennent particulièrement bien pour une publication sur Pinterest, par exemple.

Lien : Picjumbo.

Death to the Stock Photo

Fondé par David Sherry et Allie Lehman, deux jeunes passionnés de photos, le site dit bien son ambition : tuer la photo de stock, ces photos gratuites ou payantes de qualité médiocre qui ont encombré le Net pratiquement dès sa création.  Non, sérieusement, leur ambition est de promouvoir la créativité et partager des photos d’auteurs.

Photo en provenance de la collection DeathtoStockPhoto

Le site propose des images gratuites, mais aussi une version premium.  En souscrivant à la liste de diffusion, vous recevrez régulièrement des photos d’haute définition et aux thématiques variées.  Attention : la licence vous permet d’utiliser ces images et de les utiliser dans des applications commerciales, mais pas de vendre les photos.

Lien : Deathtothestockphoto.

Pexels

Je sais que j’ai déjà parlé de Pexels dans un article précédent, mais cette banque d’image est tellement excellente que je ne me lasse pas de vous la recommander !

Pexels : une banque de photos d'une qualité exceptionnelle

Sauf mention contraire, les photos sont libres de droit, en licence sans attribution.

Lien : Pexels.

Designerspics

Last but not least de ces ressources photographiques, Designerspics est le site de photos de Jeshu John, un jeune photographe indien dont j’aime beaucoup les photos toujours originales.

DesignersPics : la banque de photos de Jeshu John la haute résolution et la fantaisie en plus, excellent pour un storytelling visuel original

Jeshu John allie une grande qualité technique à une vision personnelle et à un sens de la poésie visuelle rare.

Lien : DesignersPics.

Citations et autres visuels design

 GraphicsFuel

GraphicsFuel est une banque de ressources graphiques.  Vous y trouverez de tout : des polices de caractères, des modèles pour WordPress.  Et des mockups de tous les styles.

Un mockup de GraphicsFuel : une canette de soda avec le nom et le logo de votre entreprise

La plupart des mockups offerts sur GraphicsFuel sont au format PSD, c’est-à-dire le format de fichiers de Photoshop.  Si comme moi, vous ne voulez pas vous offrir ce logiciel coûteux, vous pouvez travailler ces fichiers avec Gimp, l’alternative libre de Photoshop.

Lien : GraphicsFuel.

Il ne vous reste plus qu’à tester tout cela.

En connaissez-vous d’autres ?  N’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires.  Merci d’avance 🙂

Formation sur mesure pour votre entreprise : présentiel ou en ligne, hybride, ingénierie ou définition de votre politique de formation

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IA et création web : un label 100 % rédaction humaine

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IA et création Web : pourquoi ne pas faire preuve de plus de transparence ? Et signaler que vous utilisez l’intelligence artificielle dans vos créations en ligne ? Pour ma part, j’ai créé un label, semi-sérieux, semi-ironique, pour me démarquer de mes collègues peu transparents.

J’en avais fait la proposition lors d’un live sur LinkedIn de Loic Simon et Thierry Coulmain sur l’utilisation de l’Intelligence artificielle ou IA. La proposition n’avait pas suscité un enthousiasme délirant, c’est le moins qu’on puisse dire.

Pourtant, l’intrusion de l’Intelligence artificielle dans nos professions aura — a déjà — un impact non négligeable. De nombreux rédacteurs Web, marketeurs ou consultants SEO l’utilisent pour gagner du temps, pour affiner leur recherche de mots-clés, voire pour rédiger partie ou l’intégralité de leurs productions écrites.

Cela veut dire que les artisans du texte, de l’image, de la création web en général pâtiront d’une concurrence tout sauf loyale.

Bien sûr, il y a l’argument du “je reconnais tout de suite un texte ou une image créée par l’IA” ! C’est sans doute vrai pour certains d’entre nous, les plus aguerris, les plus geeks, qui ont déjà assimilé les faiblesses et les routines présentes dans les productions 100 % IA.

Mais pour les autres, dont je suis, comment nous distinguer à part par la qualité, la personnalité et l’originalité de nos créations ? Qui ne seront peut-être pas visibles au premier coup d’œil par le premier prospect venu ?

Un label maison à moitié sérieux pour se démarquer d’IA et création web

J’ai donc créé mon propre label pour me différencier des personnes qui mélangent IA et création web :

Un label sans IA et création web

C’est un label mi-sérieux, mi-humoristique.

Je ne milite pas contre l’intelligence artificielle. Je suis partenaire d’un projet en grande partie basée sur cette technologie et dont je vous reparlerai très bientôt dans notre lettre d’info. Et sur lequel j’organiserai un événement en direct sur LinkedIn (stay connected, people).

Mais, je plaide pour plus de transparence. Si vous utilisez l’intelligence artificielle pour tout ou partie de votre démarche, pourquoi ne pas le signaler ? Est-ce si honteux d’être assisté par un algorithme ? Plus honteux que de faire appel à un rédacteur humain ou à un consultant en SEO (humain, lui aussi, je le précise, pour couper court à toute interprétation maladroite ou abusive).

Exactement comme on le fait pour la composition des ingrédients dans l’industrie agroalimentaire. Ou comme le Nutri-Score qui vous informe des qualités nutritionnelles du produit.

Sinon, de mauvais esprits pourraient même imaginer que vous tentez de tromper le chaland, en lui faisant passer de la copie industrielle pour de la rédaction humaine…

Et vous ? Qu’en pensez-vous ? Faites-moi part de vos réactions sur IA et rédaction Web en commentaires 😉

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Archéologie spéculative : déchiffrage d’un document inédit

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Un exemple d’archéologie spéculative : comment les archéologues, trois mille ans après la disparition de notre civilisation, interpréteront-ils ce document d’une valeur inestimable ? – Un… (Mais lisez la suite pour voir si vous trouverez la clé de l’énigme).

Sans utilisation de l’IAhttps://format30.com/fr_fr/2023/12/26/ia-et-creation-web-un-label-100-redaction-humaine/

Je dédie cet article mi-sérieux, mi-humoristique à Jean-Loïc Le Quellec, grand déchiffreur d’énigmes sahariennes, auteur d’une série incroyable de livres passionnants sur nos ancêtres et l’interprétation des traces qu’ils nous ont laissées.

Je paie aussi ma dette au Musée du Malgré Tout : si j’ai eu l’idée de réinterpréter un document aussi crucial que celui-ci, c’est de l’exposition Futur antérieur que m’est venue cette inspiration un peu tordue, il faut bien l’avouer.

Archéologie spéculative : un document religieux d’une valeur inestimable

Nous sommes en l’an 3.000 d’une nouvelle ère. Les traces de notre civilisation disparue se font de plus en plus rares. D’autant que, contrairement aux Grecs antiques, aux Romains de l’époque impériale ou aux Mésopotamiens de l’ère des cités-états, nos traces écrites sont terriblement fragiles.

Un précieux document, datant de la fin de la civilisation dite, par ironie, techno-industrielle, révèle des précisions inédites sur les croyances de cette peuplade dont on ne sait à peu près rien. Le déchiffrage de ce message plurimillénaire constitue un des apports majeurs de l’archéologie et de la paléographie modernes.

Archéologie : un précieux document a été récemment interprété par nos scientifiques. Un message lié à un culte inconnu impliquant des transports en barges vers un centre cultuel encore non-dévoilé

Lieu et circonstances de la découverte

Ce document exceptionnel a été découvert dans une cavité souterraine. Il s’agit d’une grotte naturelle, manifestement aménagée : on y a trouvé du mobilier métallique, contenant un système de câblage complexe. Si nous ne savions pas à quel point ces populations étaient arriérées, nous aurions pu penser à du matériel électrique. Ces prêtres — car, à n’en point douter, il s’agit d’un lieu de culte — ont-ils copié, sans les comprendre, les structures monumentales, voire proto-industrielles, d’une civilisation plus avancée ? À ce stade de nos connaissances, nous ne pouvons qu’émettre des hypothèses.

Matérialité du support

Le matériau utilisé pour consigner ce message est un dérivé du bois. L’examen au Carbone 14 a démontré qu’il datait bien de 3.000 ans (+- 50) avant notre ère. La spectrométrie de masse confirme qu’il contient une proportion significative de cellulose.

Son état de conservation exceptionnel est dû à des circonstances non moins exceptionnelles. Les fouilleurs l’ont trouvé à l’intérieur d’un contenant de matière plastique, sorte d’urne votive, doublée à l’intérieur, d’un voile d’une matière plastique plus fine. Ces deux contenants semblent provenir de la fusion d’une matière minérale que nous n’avons pas encore identifiée à ce stade.

Interprétation du message

La tâche la plus complexe et la plus hasardeuse de l’archéologie est, bien entendu, d’interpréter ce que nous transmet ce message lointain. Nos meilleurs paléographes se sont relayés sur ce texte et son illustration et voici leurs conclusions :

“De l’orientation des silhouettes humanoïdes et des autres figures représentées sur cette inscription, les paléographes ont conclu qu’elle devait se lire de droite à gauche. Certains spécialistes moyen-orientaux ont contesté cette hypothèse, mais leur interprétation a été rejetée comme relevant davantage de la revendication identitaire que comme apport scientifique.

Les spécialistes n’ont malheureusement pas encore déchiffré le texte de cette inscription. Mais, les figures illustrées donnent toutefois de sérieux indices sur le contexte et la signification de ce précieux document archéologique.

La première figure humanoïde à l’extrême-gauche de la première ligne décrit un personnage prolongé par trois flèches, orienté vers la droite et vers le haut. Nul doute que le chiffre trois ait une signification religieuse profonde pour ces populations. Ni que le côté droit et l’orientation vers le haut des flèches soient propices à communiquer avec une divinité ou un ensemble de divinités siégeant dans un monde supérieur !’

Les illustrations dans l’encadré expriment le voyage d’un défunt vers un centre cultuel ou funéraire. En effet, la première figure parallélépipédique à gauche de l’encadré représente une barge. Ce vaisseau primitif, sans voile ni rameurs, devait se laisser flotter sur les eaux d’un fleuve encore non identifié. Le signe “+” à droite de la barge signifie sa destination : transporter la momie d’un roi ou d’un haut dignitaire vers sa dernière demeure. Celle-ci est représentée par une urne funéraire à couvercle. Notez également la présence d’une flèche, bizarrement courbée — peut-être pour symboliser le chemin hasardeux de la créature vers son créateur. Car ici aussi, la flèche indique le haut, le royaume habité par les dieux inconnus. Tandis que les deux pieds, de chaque côté du vaisseau funéraire, expriment sûrement son attachement à la terre et probablement à un monde chtonien.

La ligne suivante commence par la représentation d’une coupe ou d’un chaudron accompagné d’une fourche ou de la représentation d’un trident. Ceux-ci sont de proportions monumentales comparées à la taille de la figure humanoïde suivante. Celle-ci dépose, dans ce qui semble un brasero, un objet inconnu, peut-être une prière votive, destinée à monter sous forme de fumée vers le trône des divinités.

Le triangle fléché avec l’inscription “21” au centre renverrait au nombre de jours que compterait un cycle complet de dépôt, transport et offrande à la divinité. Certains interprètes ont émis l’hypothèse d’un cycle de lunes, mais, eu égard aux pauvres habiletés nautiques de ces populations, cette interprétation a été écartée comme abusive par l’ensemble de la communauté scientifique.

Enfin, le texte de la dernière ligne, au bas de ce document énigmatique, n’a pu être déchiffré non plus. Mais les paléographes y discernent la présence de deux systèmes linguistiques différents : peut-être s’agit-il d’un culte commun à deux civilisations voisines. Ou la civilisation la plus récente a pu conserver, dans son système d’écriture, des traces d’une civilisation plus ancienne.”

Archéologie spéculative : la solution de l’énigme

Et vous ? Avez-vous trouvé le fin mot de l’énigme ? Avez-vous déchiffré le mystérieux document ?

Je vous livre la clé : il s’agit d’un emballage de boudin de Noël distribué dans un supermarché belge (un boudin blanc à la mandarine). Les inscriptions mystérieuses sont les instructions de recyclage de ce lot particulier, emballé sous plastique sur un support de carton. C’est au dos de ce dernier qu’apparaissent ces inscriptions qui n’ont rien de mystérieux. La grotte aménagée est un abri antiatomique (oui, il y en a encore). L’urne votive doublée d’un voile est une corbeille de bureau dans laquelle a été inséré un sac poubelle.

Ce petit tour de passe-passe pseudoscientifique avait pour but d’illustrer les résultats aberrants de certaines interprétations abusives des documents de la préhistoire ou de l’antiquité.

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Mots croisés en ligne : 3 applications gratuites pour les créer

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Comment créer gratuitement des mots croisés en ligne ? Je vous propose d’examiner trois applications gratuites qui vous permettront de créer les vôtres (presque) sans effort.

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Les mots croisés sont une bonne méthode pour renforcer les connaissances récemment acquises. Pratiquement tous les pédagogues s’accordent sur ce point.

Mais comment créer des mots croisés en ligne pour vos élèves ou vos apprenants ? J’examine dans cet article trois applications gratuites qui vous aideront à réaliser vos propres grilles :

Trois applications de mots croisés en ligne

Afin de rendre la comparaison plus commode, j’ai utilisé la même illustration, les mêmes mots et les mêmes définitions pour les trois applications.

H5P

H5P est un outil que j’utilise énormément pour une variété impressionnante d’exercices divers. C’est ce que nous avons utilisé, par exemple, pour créer les exercices de l’application Bonjour France. Ou encore pour le Calendrier de l’Avent que nous vous avons proposé dernièrement.

Élaboration de la grille de mots croisés en ligne

Ici, je vous ai concocté une grille de mots croisés en ligne sur le thème de la formation.

Vous ne devez pas vous casser la tête à ranger vos mots croisés pour qu’ils se croisent, H5P le fait automatiquement pour vous. Chaque mot ajouté modifie la configuration de ceux-ci sur la grille. Même si une option vous permet de revenir à un traitement manuel.

Mots croisés en ligne avec H5P : l'interface très simple pour ajouter un mot et une définition

L’interface pour créer les mots croisés en ligne est très simple.

Pour ajouter un mot, il suffit de cliquer sur “Ajouter Word” (la traduction est en cours).

Ajoutez la définition dans “Clue” (indice, en anglais).

Ajoutez le mot dans “Answer” (réponse” en anglais).

Vous pouvez ajouter un indice supplémentaire en cliquant sur “Extra Cue”. Cet indice peut être :

  • du texte
  • de l’image
  • un fichier audio
  • un fichier vidéo

Pour enrichir vos mots croisés en ligne, vous pouvez aussi ajouter un “mot mystère” à découvrir en élucidant les différentes définitions. Pour cela, complétez le champ “Overall solution word” (ou mot de la solution globale). En complétant la grille, les apprenants dévoileront les lettres qui composent ce mot.

Intégration de la grille dans une page Web

Dès que votre grille de mots croisés est prête, vous pouvez l’intégrer dans une page Web :

  • dans une page de votre cours en ligne
  • sur votre site web
  • sur votre blog

Si, comme moi, vous utilisez Word, vous pouvez intégrer votre grille de mots croisés en ligne avec un code court. Voici par exemple celui de ma propre grille de mots :

Code court d'intégration d'une grille de mots croisés H5P dans une page de site ou blog WordPress

Il suffit de copier ce code, de l’intégrer dans votre page WordPress avec le blog “Code court”.

H5P permet aussi de récupérer et d’intégrer ses applications, via un code iFrame, comme je le détaille dans la page sur les supports H5P que nous vous offrons gratuitement. Ce type d’intégration vous permet d’intégrer l’application sans pouvoir la modifier.

Enfin, vous pouvez récupérer le fichier avec l’extension H5P et le modifier dans l’interface de votre propre H5P. Et dans ce cas, vous pouvez modifier l’application en fonction de vos besoins.

Vous pouvez vous procurer cette application sur notre page Supports H5P gratuits.

LearningApps

Ce site, très apprécié des enseignants, propose de nombreuses applications éducatives.

Élaboration de la grille de mots croisés

LearningApps propose une grille de mots croisés en ligne comparable à celle de H5P. Voici le résultat :

Ici, le format proposé est rectangulaire. La consigne se présente dans un cadre superposé à la grille. Il suffit de cliquer sur OK pour lancer l’application.

Dans le bas de la grille, apparaît celle du mot mystère qui se complète au fur et à mesure que vous répondez aux définitions.

Les applications créées avec LearningApps s’adaptent particulièrement bien à l’écran des smartphones. Elles restent lisibles quelle que soit la taille de l’écran.

Intégration et partage de votre grille de mots croisés en ligne

LearninApps est particulièrement généreux en matière de partage et d’intégration de vos applications.

Sous votre application, apparaît un menu complet :

L’application est publique, ce qui signifie que vous pouvez la récupérer pour vos propres exercices.

  1. L’application est “publique” : tout le monde peut la voir, la copier et en modifier la copie
  2. Lien de visualisation de l’application
  3. Lien d’intégration (sous forme de code iFrame)
  4. Lien de partage de l’application (URL)
  5. QR code pour accéder à l’application

On comprend aisément pourquoi LearningApps est très populaire auprès des enseignants, avec toutes ces options de partage, qu’il s’agisse de créer des mots croisés en ligne ou toute autre application d’apprentissage.

Lien vers l’application réalisée avec LearningApps.

Wordwall

Wordwall est un site web qui vous permet de créer gratuitement une panoplie complète d’applications pour la formation et l’enseignement à distance.

Élaboration de la grille de mots croisés en ligne

Pour créer une grille de mots croisés en ligne sur Wordwall, il suffit de choisir l’activité Mots croisés dans les options proposées par Wordwall.

Une fenêtre comme celle-ci s’ouvre sur votre écran :

Comme dans H5P et LearningApps, Wordwall présente une colonne indice et une colonne réponse. Vous pouvez intervertir ces colonnes d’un simple clic. Vous pouvez ajouter du son et de l’image pour chaque ligne, mais pas d’image d’ensemble.

L’application, intégrée dans votre cours ou non, se présentera d’abord comme ceci :

Lorsque vous cliquez sur le bouton bleu “Démarrer”, au centre de l’écran, vous arrivez à l’activité proprement dite.

Il vous suffit alors de cliquer sur une colonne ou une ligne pour afficher l’indice et y taper la réponse.

Vous pouvez ajouter un minuteur à votre grille de mots croisés. Vous pouvez également ajouter des balises (tranche d’âge à laquelle votre activité est destinée, sujet de votre grille).

La colonne de droite vous permet de changer de modèle en un simple clic. Et donc de transformer votre grille de mots croisés en ligne en un exercice d’appariement, de correspondance, en quiz, etc.

Partage et intégration de votre activité

Wordwall vous permet lui aussi de partager et d’intégrer votre activité dans une page Web ou un cours Google ClassRoom.

Vous pouvez partager ou intégrer votre activité de plusieurs façons :

  • en partageant le lien du haut (URL)
  • en partageant sur Facebook ou sur X
  • en partageant sur Google Classroom (de la même manière qu’avec Genially)
  • avec un code iFrame
  • avec un code QR

Attention : Contrairement à H5P ou à LearningApps, Wordwall limite le nombre d’activités que vous pouvez réaliser gratuitement à 5. Si vous souhaitez en créer davantage, vous devrez passer à un abonnement payant (à partir de 4,50 € par mois, cela reste tout à fait raisonnable). Wordwall propose par ailleurs des formules scolaires.

Lien vers l’application : Mots croisés en ligne Wordwall.

Conclusion : Quelle application choisir pour votre gille de mots croisés en ligne ?

Une fois de plus, je vais vous donner une réponse de Normand :

Choisissez celle qui vous convient. Personnellement, j’aime beaucoup H5P. Je trouve que c’est un site qui offre des possibilités étonnantes et qui s’adapte à de nombreux environnements.

Si vous aimez la simplicité, vous apprécierez la convivialité de LearningApps. Wordwall est également simple, mais limité à cinq applis gratuites. Si vous êtes enseignant et que vous souhaitez l’adopter, un plan tarifaire scolaire pourrait être une bonne option pour vous.

Encore une fois, je ne vends aucune de ces solutions. Mais, elles me paraissent intéressantes. Le reste est une question de goût, d’habitude ou du type d’environnement de votre école ou de votre centre de formation.

Et vous, quelle application utilisez-vous ? N’hésitez pas à partager en commentaires 😉

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Des livres pour enfants gratuits sur Littérature Jeunesse libre

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Vous cherchez des livres pour enfants gratuits ? Et libres de droits ? Ne cherchez plus : sur Littérature jeunesse libre, vous en trouverez plus de 1500 à télécharger gratuitement.

Les bons lecteurs sont ceux qui lisent tôt. Mais le livre coûte cher, de plus en plus cher, pour les familles. Et le livre pour enfants n’échappe malheureusement pas à la règle.

Chez Formation 3.0, vous le savez, nous assurons la promotion des REL : les Ressources éducatives libres. C’est dans ce contexte que, pour la Journée mondiale du livre pour enfant, nous vous indiquons cette ressource gratuite et libre de droits : Littérature jeunesse libre.

Des livres pour enfants gratuits sur Littérature Jeunesse libre - Nous fabriquons un livre
Les étapes de la fabrication du livre illustré par de charmantes bestioles

Un large choix de livres jeunesse libres de droits

Sur Littérature Jeunesse libre, vous trouverez un large éventails de livres pour enfants gratuits. Cela va du classique de Dumas Les Trois Mousquetaires à la vie imaginaire des insectes en passant par une histoire de harcèlement scolaire.

Tous ces livres sont consultables en ligne ou téléchargeables aux formats PDF et ePub (format utilisé par la plupart des liseuses électroniques.

La description de chaque livre s’ouvre dans une fenêtre avant le téléchargement.

Tous les ouvrages sont publiés sous licence Creative Commons et Art libre. Vous pouvez donc les télécharger et les partager sans crainte d’enfreindre les droits d’auteur.

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Culturobésité et Microlearning, les nouveaux usages du numérique

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Pour contrer la culturobésité, de nouveaux usages numériques, parfois déroutants, apparaissent : le speed watching (ou la vision accélérée des séries télé) ; le speed listening (écoute accélérée de podcasts ou de tout contenu audio). Mais quel rapport entretiennent ces nouveaux usages numériques avec le microlearning ou l’apprentissage à distance en général ?

Un label pour me démarquer des utilisateurs qui mixent IA et création web

Article garanti sans utilisation d’intelligence artificielle d’aucune sorte.

Qu’est-ce que la culturobésité ?

Infobesité

D’abord, il y eut l’infobésité. C’est-à-dire l’inflation soudaine et exponentielle de la quantité d’information disponible. Et, parmi cette information pléthorique, explose aussi celle particulièrement détestable du bullshit. Autrement dit, de l’information sans aucune valeur ; non vérifiée ; non recoupée ; republiée dans l’urgence pour être le premier sur la balle. Une forme de mésinformation qui ne sera pas sans conséquences sur la qualité du journalisme contemporain.

Comment lutter contre l’infobésité ? Dans un article précédent, je vous conseillais de pratiquer la curation. Pour vous et pour votre communauté. Ce n’est pas la panacée, tant s’en faut, mais c’est déjà ça.

Culturobesité

La culturobesité est un cas particulier de l’infobésité.

Il s’agit de l’explosion, ici aussi, d’une offre pléthorique. Un exemple ? Rien qu’aux États-Unis, il se tourne plus de 500 séries par an. Qui aurait le temps de visionner tous les épisodes de toutes ces séries ? Personne.

Un des premiers réflexes apparus avec l’éclosion des plateformes de streaming, telles Netflix, Prime Video ou Encore Disney+, est le “binge watching“: ou le visionnage de tous les épisodes d’une série sur un weekend, par exemple.

Mais, bien vite, cela ne suffit plus. Et on voit apparaître d’autres usages tels que le “speed watching” ou le visionnage en accéléré : les aficionados ne se contentent plus de regarder les séries en intégralité, ils les voient en accéléré pour en voir toujours plus !

Pareil avec les podcasts, dont la multiplication, ces dernières années, est impressionnante. Pour ne rien rater, certains accélèrent le débit de leur application. Et écoutent les contenus à 1.5 fois la vitesse normale, voire au double de celle-ci. C’est le “speed listening” !

Croyez-vous que les livres échappent à la tendance ? Grossière erreur : les cours de lecture rapide n’ont jamais été aussi populaires. Et on voit des lecteurs avaler littéralement des pavés en moins de deux heures.

Quels liens avec le microlearning et les apprentissages à distance ?

Cette volonté de consommer un volume important de contenus culturels renvoie sans aucun doute à l’obsession contemporaine de la productivité. Toujours plus, toujours plus vite !

Mais quels sont les liens de cette consommation rapide avec le microlearning ?

Comme nous l’avions mentionné dans notre livre Former avec le microlearning, il existe de nouveaux modes de consommation du numérique. Et ceux-ci exercent une influence sur la façon d’apprendre. Les étudiants sont plus familiarisés avec des formats courts.

C’est pourquoi le microlearning se fonde sur l’utilisation de séquences pédagogiques très courtes, mais appuyée par un usage accru du multimédia.

Comme dans la culturobésité, les étudiants utilisent l’accéléré pour apprendre. Nombreux sont ceux qui visionnent les vidéos des cours en vitesse 1.5 ou 2. Il m’est arrivé d’accélérer les vidéos de certains MOOC. Parce que l’orateur parlait trop lentement. Ou, car il s’agissait d’un sujet que je maîtrisais au moins partiellement : l’apprentissage nécessitait moins de concentration.

Personnellement, je n’aime pas trop écouter un podcast en accéléré, mais je sais que pas mal d’étudiants écoutent des fichiers audio à des vitesses supérieures à la normale.

L’accélération a-t-elle une incidence sur la qualité de l’apprentissage ?

Intuitivement, on pourrait croire que l’accélération des débits oraux ou du défilement des images pourrait nuire à la concentration et donc, à l’apprentissage.

Pourtant, les statistiques d’un éditeur de MOOC sont formelles : les étudiants qui obtiennent de meilleurs résultats sont ceux qui visionnent les vidéos à vitesse accélérée, 1.25 ou 1.50.

Se pourrait-il que la vitesse augmente la concentration ? Et en conséquence, améliore la rétention ?

La vitesse permet-elle de lutter contre l’ennui, l’assoupissement, propices à la démotivation ?

Peut-être que culturobésité et apprentissage accéléré vont de pair dans un monde toujours plus pressé ?

À ma connaissance, nous ne disposons pas encore de données fiables sur le sujet. Peut-être est-ce là un bon sujet de thèse de psychologie de l’apprentissage. Qu’en pensez-vous ?

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